L’actualité tech de la semaine en 5 infos c’est par ici ! Chaque semaine nous nous efforçons de vous donner un aperçu de cette actualité tech en synthétisant au mieux les informations les plus importantes. Nous souhaitons également traiter des sujets pertinents qui rendent compte de cette actualité digitale riche et dense. Mais comme nous ne pouvons pas écrire sur tout, nous vous proposons aujourd’hui une sélection d’infos qui ont retenu notre attention : technologie, géotech, applications, retail connecté… Bonne lecture!
#1 Loon : Google s’apprête à fournir un réseau 4G aux habitants des zones reculées du Kenya.
En partenariat avec Telkom Kenya, le projet Loon de Google, qui consiste à fournir une connexion aux habitants de zones reculées, sera testé au Kenya dans les semaines à venir.
Grâce au partenariat avec Telkom Kenya, troisième opérateur du pays, les habitants des montagnes et des zones où la 4G n’arrive pas pourront peut-être enfin profiter d’une connexion, grâce à ces ballons flottants dans les airs.
L’objectif : connecter les habitants des zones reculées
Google semble tenir sa promesse faite l’année dernière en respectant son engagement d’activer son projet Loon courant 2019. Google part du constat qu’aujourd’hui, il est pratiquement impossible de créer une entreprise sans internet. En déployant ces ballons flottants, Google entend offrir la possibilité à des personnes qui ne connaissent pas cette technologie d’y avoir enfin accès pour leur permettre de se développer et d’avoir autant de « chances de réussir » que les autres habitants de la planète.
Loon doit néanmoins faire ses preuves
Bien que ces ballons à hélium de la taille d’un terrain de tennis ont déjà prouvé leur efficacité, certains opérateurs téléphoniques estiment que Loon n’est pas en bonne santé. Telkom Indonesia, Vodafone New Zealand et le géant français Orange, demandent à Loon des preuves de l’efficacité de sa technologie. Hervé Suquet, directeur de la technologie et de l’information d’Orange au Moyen-Orient et en Afrique, a déclaré que Loon joue gros au Kenya : « si les résultats sont positifs, nous serions alors potentiellement intéressés ».
Loon n’a pas manqué de répondre, en précisant que : « avec des années de développement technique, plus de 35 millions de kilomètres parcourus en avion et des centaines de milliers de personnes connectées, nous avons une longueur d’avance et savons que nous pourrons réussir notre pari ».
Au cours de ces trois dernières années, Loon a été expérimenté au Pérou et à Porto Rico, où Google a laissé les opérateurs de téléphonie sans fil utiliser gratuitement ses ballons pour remplacer les réseaux de connexion cellulaires en cas de catastrophe naturelle. Les responsables kenyans quant à eux sont extrêmement enthousiastes à l’idée d’offrir un accès internet à leurs citoyens.
Aux sceptiques, Loon n’a pas manqué de répondre, en précisant que : « avec des années de développement technique, plus de 35 millions de kilomètres parcourus en avion et des centaines de milliers de personnes connectées, nous avons une longueur d’avance et savons que nous pourrons réussir notre pari ».
#2 Cocorico ! Les navettes autonomes du Français Navya retenues pour circuler sur route ouverte au Japon
L’entreprise française Navya a été choisie pour tester l’utilisation de navettes autonomes sur route ouverte au Japon. Ainsi du 3 au 5 juillet 2019, les navettes les navettes Autonom® Shuttles seront mises en services dans le quartier d’affaires et des ambassades Minato Ward, à Tokyo. C’est la première fois que le Japon autorise un véhicule autonome sans poste de pilotage à circuler sur route ouverte.
Derrière cette expérimentation, la collaboration de Navya avec SB Drive co, une filiale de SoftBank Corp et avec le Ministère japonais du Territoire, des Infrastructures, du Transport et du Tourisme. Etienne Hermite, président du directoire de NAVYA, déclare d’ailleurs dans un communiqué : « Nous sommes fiers d’avoir obtenu la toute première autorisation de circulation sur route ouverte au Japon. Ceci démontre que Navya et ses partenaires se sont engagés à rendre les solutions de mobilités intelligentes rapidement disponibles pour les usagers tout en assurant un service sûr et le plus efficace possible ».
Le Japon est le premier pays asiatique à s’ajouter à la liste des 19 pays ayant autorisé les Autonom® Shuttles à circuler sur route ouverte, parmi lesquels : la Finlande, Singapour, le Luxembourg, le Liechtenstein, la France, l’Australie la Suisse, le Pays-Bas, le Canada, la Belgique, la Suède, l’Autriche, et l’Allemagne.
Pour rappel, Navya est une entreprise française spécialisée dans les systèmes de conduite autonome, présente à Paris, Lyon et aux États-Unis dans le Michigan. La navette Autonom® Shuttle, a été lancée en septembre 2015, et plus de 115 exemplaires ont été commercialisés mais ce n’est pas son unique projet. Navya compte entamer prochainement les essais du robot-cab AUTONOM® CAB, présenté en novembre 2017.
#3 Un app store dédié à l’assistant vocal? C’est maintenant possible avec Samsung
Samsung lance Bixby Marketplace, permettant d’utiliser des applications par l’assistant vocal. Pourtant ce n’est pas la concurrence qui manque avec Google Assistant, Siri ou Cortana qui ont largement pris le dessus. Mais la firme coréenne a décidé de tenir bon puisqu’elle ne cesse d’investir dans de nouvelles fonctionnalités. En novembre dernier, Samsung avait ouvert son assistant aux développeurs tiers. Aujourd’hui, Bixby officialise le lancement de son propre catalogue d’applications : le Bixby Marketplace. Ce dernier est dès à présent disponible aux États-Unis, ainsi qu’en Corée du Sud.
L’occasion pour Samsung de mettre en avant quelques applications phare comme Spotify, Yelp, ou encore Google Maps. Le fonctionnement de Bixby Marketplace s’apparente aux Skills d’Alexa.
L’utilisateur doit se rendre dans l’application Bixby, pour ensuite définir quelles applications utiliser pour certaines commandes vocales. Ainsi, il n’est plus nécessaire de préciser le nom de l’application concerné.
Le blog officiel de Samsung, précise notamment : « Samsung continuera d’améliorer la plateforme Bixby et de faire évoluer le Bixby Marketplace pour répondre aux besoins des développeurs et améliorer l’expérience pour tous nos utilisateurs ». L’entreprise coréenne a par ailleurs promis de nouvelles annonces concernant la commande vocale, pour la prochaine Samsung Developer Conference, qui se tiendra les 29 et 30 octobre 2019.
#4 Apple : un iPhone bas de gamme pour la Chine ?
La firme américaine pourrait bientôt proposer un iPhone spécifique pour la Chine : plus de Face ID et des matériaux de moins bonne qualité, pour tirer les prix vers le bas.
Les rumeurs à propos d’un iPhone bas de gamme, spécialement destiné à la Chine, allaient bon train depuis un petit moment. A présent, il semblerait qu’Apple soit fin prêt à fabriquer un nouvel iPhone, pour le marché chinois. La conclusion du rapport du China’s Global Times and Caijing, laisse même penser que ce smartphone serait déjà en cours de fabrication.
Un iPhone adapté au marché chinois, mais comment ? Vraisemblablement cet iPhone low cost n’aurait plus de capteurs Face ID, et serait fabriqué avec matériaux de moins bonne qualité, pour tirer les prix vers le bas. Le rapport offre assez peu de détails sur les caractéristiques précises que pourrait avoir ce nouvel iPhone. Il semble simplement logique qu’Apple tente de faire des économies sur un ensemble de technologies présentes sur l’iPhone, pour pouvoir réduire son prix de vente.
L’iPhone 5C a été pressenti comme étant le smartphone destiné au marché chinois. Et pourtant, Apple l’a distribué partout dans le monde où il a connu un franc succès. Même si Apple a déjà apporté quelques modifications spécifiques au marché chinois, notamment l’abandon du support des cartes SIM, la firme n’avait encore jamais proposé un iPhone spécifique. La Chine est le plus grand marché du monde, on comprend les hésitations d’Apple à se lancer dans la fabrication d’un iPhone spécifique, cela serait parfaitement légitime.
Bien que la Chine soit le plus grand marché du monde, Apple semble se montrer hésitant à fabriquer un iPhone spécifique. La raison? L’incapacité d’Apple à conquérir le marché chinois. Huawei propose déjà des téléphones moins chers et possède une large partie du marché. Le budget moyen d’un consommateur chinois, pour l’achat d’un smartphone est de 5 000 yuans (643 euros) alors que l’iPhone X se vend à 6 199 yuans (800 euros), en Chine.
Apple compte aussi beaucoup sur la mise en place de programmes de reprise, pour reconditionner les iPhones afin de réduire leur coût et potentiellement, capter le marché chinois. Paradoxalement, l’entreprise pourrait retirer ses usines du pays, suite aux menaces exprimées par Donald Trump, sur une potentielle taxe supplémentaire, concernant les entreprises américaines sur leurs importations de Chine.
#5 Amazon : 1er site de recherche et de dépenses pour les cyberacheteurs
Le rapport Future Shopper réalisé par le cabinet Wunderman Thompson Commerce analyse les habitudes de consommation des cyberacheteurs. Selon l’étude “The Future Shopper 2019”, Amazon est devenu le premier moteur de recherche lorsqu’il s’agit de s’informer sur les marques, montrant ainsi sa suprématie dans le e-commerce au niveau mondial. En effet, plus de 2/3 des acheteurs online fréquents déclarent consulter les contenus d’Amazon lors de la phase de recherche d’un produit.
Amazon, marketplace historique, est en passe de devenir un canal marketing à part entière. Le rapport montre donc que la firme est sur le point de remporter la bataille de l’attention des consommateurs. Pour ce faire, une compréhension accrue du parcours digital des clients et des facteurs d’influence, sont indispensables. L’étude “The Future Shopper 2019 réunit des données sur les trois phases clé de l’expérience d’achat en ligne et révèle où vont les consommateurs pour puiser leur inspiration, où ils font leur shopping et ce qu’ils achètent en ligne. Sur ces points, Amazon est largement en tête.
Voici quelques chiffres à retenir :
Points de contacts plébiscités en phase de recherche. (FR)
– Amazon : 68%
– Search : 47%
– Sites de marque: 34%
– Réseaux Sociaux: 9%
A la question « Où effectuez-vous vos achats en ligne ? » :
– Amazon 47%
– Sites retail 16%
– Marketplaces 16%
– Sites de marque 14%
– Autres sites 7%
Mais malgré cette domination, les acheteurs e-commerce se disent prêts à se diriger vers d’autres sites marchands pour au moins 3 raisons :
– Trouver moins cher ailleurs (54%)
– Profiter d’options de livraison plus flexibles (21%)
– Bénéficier d’un programme de fidélité plus attractif (32%)
Autant de pistes à étudier pour les autres retailers, ou pour les marques qui voudraient développer la vente en direct.
Pour retrouver l’intégralité de l’étude, cliquez ici.
